Le campus
Ma fac se trouve à marne la vallée, sur le campus Descartes.
En fait, concrètement, nous dépendons de Paris 8 qui se trouve à saint Denis,
mais bon, nous sommes une filiale expatriée sur le domaine de Marne la vallée,
là où se trouve l’université de Marne la vallée. Je n’ai pas l’expérience des
campus du monde, je n’ai dans ma tête que les visions de Beverly Hills 90210,
Parker Lewis ne perd jamais, ou les reportages de Capital dans l’université de
Stanford. Certes, mes références sont un peu élevées, mais je me pose des
questions sur les aménageurs de ces campus… C’est à se demander s’ils pensent
vraiment aux étudiants en concevant leur plan.
Le campus de Marne la vallée est bâti autour d’un ancien
centre de formation de Bull. Puis est venu s’implanter à côté quelques écoles
renommées, comme l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées, ou l’ESIEE (des
ingénieurs !). Beaucoup de verdure autour de nous et c’est tant mieux,
mais question services, il faut repasser.
Le campus Descartes et ses bâtiments aux quatres coins...
En fait il y a un marchand de journaux dans le RER, une boulangerie, une brasserie, un croq’o pain et une boutique de photocopies (très chère !) et une banque. Et ça s’arrête là. Et bien sûr le tout est concentré sur une rue en sortant du RER. Ailleurs il n’y a rien. Vous me direz que bien sûr, c’est déjà pas mal, d’autant qu’il y a deux resto U sur le site.
Mais ce que je vois, c’est plus un site où les étudiants viennent bosser qu’un véritable campus : les étudiants ne se croisent jamais, ils sont répartis dans différents bâtiments, desquels ils ne sortent jamais. La place a été configurée pour la voiture, c’est indéniable, les piétons s’arrangent avec ça (distances très longues d’un point à un autre). Les pelouses sont inaccessibles, malgré deux ou trois bancs posés en bordure (bancs en fer bombés, pour qu’on ne reste pas assis trop longtemps)… Bref, tout ce qui pour moi doit relever d’un campus n’existe pas ici.
Mon image du campus : Un site de liaisons douces, sans
pour autant expatrier la voiture. Une homogénéité dans les formes
architecturales, pour faire comprendre que c’est un seul et même campus, et que
nous sommes des étudiants travaillant sur un même site. Un plan d’aménagement
lisible, facile à comprendre et cohérent (pas des bâtiments à
Université de Montréal : à moi le grand air